Napoléon III recevant la reine Victoria à Cherbourg | Jules Achille Noël | 1859

Napoléon III recevant la reine Victoria à Cherbourg, le 5 août 1858. Du 4 au 8 août 1858, l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie se rendent à Cherbourg. À leur arrivée, ils inaugurent la ligne de chemin de fer reliant la ville à Paris. Le lendemain, 5 août, ils accueillent la reine Victoria et le prince Albert, invités à l'inauguration du deuxième bassin de l'Arsenal, dit bassin Napoléon III.

Il s'agit d'une représentation d'artiste français de l'Empereur, vêtu de l'uniforme d'amiral français, recevant la reine Victoria à bord du navire amiral français, le « Bretagne », à Cherbourg pour un banquet le 5 août, au lendemain de son départ à bord du yacht royal « Victoria et Albert II » pour accueillir les visiteurs à leur arrivée le soir, accompagnés d'une escorte navale britannique complète. Il se tient en haut de la passerelle, attendant ses invités, arrivés par barge royale et attendant en bas. Napoléon III tenait à démontrer à ses invités britanniques que les améliorations apportées à la base navale de Cherbourg ne constituaient pas une menace pour la Grande-Bretagne. Il invita donc Victoria et Albert, ainsi que plusieurs hommes politiques et responsables de la marine, à inspecter les améliorations en signe de confiance.

La « Bretagne » est représentée en vue tribord avant, ancrée au centre du tableau, pavoisée et arborant les étendards royaux et impériaux. Le pont est bordé de marins français agitant leurs chapeaux, et d'autres marins sont présents dans le gréement. Au centre, au premier plan, les barges royales et impériales sont positionnées, ainsi que d'autres navires français et anglais, certains en uniforme. À droite de la barge de la reine Victoria, une barge arborant l'étendard impérial, remplie de marins français agitant leurs chapeaux en guise de salut. D'autres navires dans le port tirent également des salves, et d'autres embarcations plus petites sont remplies de spectateurs. La ville et les fortifications de Cherbourg sont suggérées à droite. La reine et le prince consort ont écourté leur visite à Cherbourg en partie parce qu'ils ne voulaient pas rester jusqu'au 8 août pour assister à l'inauguration de la statue équestre de Napoléon Ier par Armand de Veel. Cette évocation des conflits franco-anglais fut encore exacerbée par la perception qu'avait Victoria de la supériorité de la marine française, à propos de laquelle elle avait déjà écrit sévèrement au Premier ministre, Lord Derby, le 2 août après avoir lu ce qu'elle considérait comme un rapport alarmant sur la question de Sir John Packington : elle revint sur le sujet dans une nouvelle lettre à Derby en janvier 1859. Ainsi, la visite eut l'effet exactement inverse de celui escompté par Napoléon III et les Britanniques rentrèrent chez eux sans être rassurés.

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• Papier approuvé FSC ou issu de sources durables
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A3 = 16,5 x 11,7 pouces

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